lundi 27 juillet 2009

Je suis marri Joseph ?


Mes enfants bonjour.
Comme vous le savez sans doute, Joseph fait partie de la catégorie d'artistes que j'adule. Et il était donc impensable que je ne fisse pas le déplacement vendredi dernier (le 24 juillet) pour assister à un de ses shows lors du festival Cabaret Frappé à Grenoble. Et alors me direz vous, transis d'impatience ?
Eh bien je dois dire que ce fut un cran en dessous du concert de mars dernier à Lyon. La faute à une set list plutôt bourrine (ou du moins des morceaux réarrangés pour certains à la "wall of sound"), avec de surcroît un batteur relativement taquin avec ses peaux. Mais même si je lui en veux un peu, ce serait lui faire injure que de dire que ce concert était pourri. Les versions de In The Sun et de Invisible Hands, sans compter Black Lexus et autre Mexican Army (et j'en passe) ont largement rattrapé le reste.
Voilà, c'est court certes mais les oreilles parlent mieux que mes doigts, alors allez chinez quelques vidéos, et régalez vous.
A bientôt Joseph !

mercredi 15 juillet 2009

Skoul Overstroüe

Mes enfants bonjour.
Oui je sais en ce moment c'est un feu d'artifice de publications en tout genre, c'est fabuleux non ? Donc aujourd'hui c'est ciné, avec un DVD que j'ai vu ce we : "Mamma Mia", une comédie musicale adaptée du spectacle créé autour des chansons du groupe ABBA et qui s'est produit à Brodway, excusez du peu. Le teasing : Sophie ne sait pas qui est son père, alors comme elle a de la ressource et qu'elle a pioché dans le journal intime de sa mère, elle convoque les 3 mâles qui ont commis le pêché de la chair avec sa nymphomane de génitrice.
Je vais commencer par le point faible du film : son genre. Eh oui, c'est une comédie musicale mais à mon sens elle pêche par le fait que l'histoire est montée autour des chansons, et du coup c'est moins fluide que pour "On connaît la chanson" par exemple (même si rappelons le, le concept est différent puisque ce n'est pas un best of d'un chanteur dans le film d'Alain Resnais). Voilà. Autre comédon : le même que pour Podium. Puisque vous allez chanter/écouter du ABBA pendant au moins les deux jours suivants le visionnage, tellement ça prend aux tripes (ce qui est logique pour le groupe ABBA. mdr).
Bon les points forts : ben c'est disco, c'est ABBA, on chante, les acteurs sont vraiment géniaux et surtout ce sont eux qui chantent !! Et là Meryl Streep se pose là quand même, surtout lors du duo avec Brosnan en allant à la chapelle pour la mariage de sa fille ("The winner takes it all"). Et surtout surtout la version de Waterloo dans le générique de fin, avec les 3 acteurs masculins en costumes disco cuir !!
Bon visionnage !

samedi 4 juillet 2009

Mendy's traction

Mes enfants bonjour.
Regardez comme il est beau Pieds d'Or. Avec plein d'auto-dérision dedans. Ouais, on se ressemble beaucoup en fait.
Nous Sommes Tous Des Bernard Mendy.

Quenelleste-t-il de nos amours


Mes enfants bonjour.
Oui la vie doit être la seule à posséder une médaille avec moults revers. Parce que non contente de nous ôter Bambi (même Dalida l'a mal vécu. Elle aurait déclaré : "Bambi ? No!"), il a fallu qu'elle fasse venir une quenelle à Pôris. Oui, Gregobleuarrg Coupbleuaarg.

Mon Paris St Germain,

Aujourd’hui je t’écris le mal qui me ronge. Oui tu le sais, je suis épris depuis quelques temps de ta beauté diaphane rouge et bleu qui me fait passer par des états seconds. Longtemps je t’ai suivie de loin, n’osant t’approcher de peur d’être éconduit. Tu sais, comme cette fille du collège que tout le monde trouve trop chouette, mais que tu te sais inaccessible parce que tu es le gars sympa mais avec des lunettes et un nombre de boutons inversement proportionnel à ta masse musculaire. Je t’ai donc vu grandir, tapi dans les buissons de la timidité. Puis petit à petit, l’automne de ma timidité arriva et j’osais alors laisser transparaître mon attirance pour toi. Je l’ai portée dans tes moments de gloire, je l’ai supportée dans tes moments de disgrâce. J’étais là, toujours à tes côtés, guettant le moment où, me reconnaissant enfin, tu serais le combustible non-fossile de ma flamme. Les saisons passèrent, puis vint le moment de la déclaration. Un 30 mai. Tu acceptas alors de passer une soirée seule avec moi. Mais étant aussi agile qu’un Fabrice, je ne pus t’exposer l’envie qui me consumait. Les vacances approchaient, je me doutais que j’allais (rien à voir avec Christophe) te perdre de vue pendant un mois. « On s’écrira, je te transfèrerais mon adresse de villégiature », m'as tu sifflé en fin de match.
Et ce qui devait arriver arriva. Oui, Paris, toi aussi tu as du sans doute du parfois lutter contre des équipes plus bodybuildées, aux muscles aussi saillants que leur caractère est lisse. Le beau gosse détestable surfeur et portugais. Comme 11 Cristiano Ronaldo. Et toi t'as l'air d'être 11 Ronaldo, mais Zubar.
C’est ce qui vient de m’arriver. Tu es partie avec le « quaterback » du collège, au sourire carnassier et aussi lisse et fade qu’une quenelle. Pour la première fois, je ressentis une profonde trahison. Pas une déception non, car tu es partie pour un autre certes, mais s’il était à ta hauteur, je me serai effacé. Tu a sombré dans la facilité, dans l’apparence rassurante de l’expérience, dans les bras huilés de quelque chose d’établi. Je te croyais fougueuse, irraisonnée, comme lors de ton idylle avec un chroniqueur de RMC.
Dis moi que c'est juste une erreur, et que tu vas le virer avant l'hiver.

(Ce post est réadapté d'un message que j'ai posté sur le fil PEM des Cahiers du Foot, les initiés comprendront. Oui, c'est de la flemme, mais y a pas de petits profits. Et puis chialez pas, je publie au moins, bande d'ingrats).