vendredi 19 décembre 2008

Paris Est Magique


Mes enfants bonjour.
Oui, juste pour frimer, une fois n'est pas coutume. On est qualifié pour l'arrondissement de Neuilly de la coupe de l'UEFA (les quenelles diront que c'est la Champion's League du pauvre. Je leur rétorquerai qu'on sait nous ce que c'est qu'une une finale de coupe d'Europe. Et remportée en plus. Hin hin).
Voilà, Shura, t'es foutu, tu vas te coltiner les deux matchs avec moi ! Il nous a bien eu le Paulo quand même, il le savait qu'on allait éclater du hollandais ce soir....
Que Bernard nous protège.

lundi 8 décembre 2008

C'était si Chapman


Mes enfants bonjour.
Aujourd'hui je vais vous relater le concert auquel j'ai assisté vendredi soir à Lyon. C'était le concert de Tracy Chapman mais surtout de Joseph Arthur qui devait faire la première partie (suite à un nouvel album, que je chroniquerai un peu plus tard). Je vais donc commencer par Joseph. Et là à mon grand regret, je me dois d'être partagé. Parce que musicalement, c'était très bien, il était seul avec sa guitare et son harmonica et il a commencé par Mercedes :rhââââ lovely:. Oui mais cela ne fait pas tout. Parce que question relation publique, c'était le néant absolu. Déjà son accoutrement : écharpe et casquette vissée sur la tête, et les yeux vers les pieds (bon en même temps j'étais assez loin dans l'amphi, oui c'était un amphithéâtre de congrès). Il a à peine dit qui il était, assorti d'un bonsoir, 20 mn de show et cassos. Bon la salle n'était pas non plus venue pour lui (exception faite de moi), et çà se sentait un peu quand même. Je m'en fous, il part en tournée en 2009 avec son groupe, je le raterai pas. Voilà pour Joseph.
Passons à Tracy maintenant. Bon là encore surprise agréable : elle joue toute seule avec sa guitare. Je passerai sur les cris hystériques qui accompagnèrent son arrivée sur scène. Pour faire Pépin, la première partie de son show était assez pantouflard à mon sens (qui était fortement émoussé par la soirée labo de la veille). Puis vint une reprise de Ike et Tina Turner (elle même reprise d'un morceau de Creedance Clearwater Revival, merci Shura) et là, la claque sonore : quand elle pousse un peu sa voix, elle envoie pas qu'un peu la Tracy. Donc là déjà, la salle était en transe (moi excepté, ne me départissant jamais de mon flegme légendaire). Puis une reprise gospel inconnue. Et en guise de bouquet final, deux de ses tubes les plus connus, à savoir "Talkin' about a revolution" et "Baby I can hold you", le tout agrémenté d'un rappel tonitruant sur lequel elle demanda au public ce qu'il voulait qu'elle joue. Je passe sur les cris désespérés et les bastons de décibels pour imposer telle ou telle chanson. On s'en est tiré avec un "Telling stories" et une reprise de Bob Marley, "Get up Stand up".
Pour ce qui est de la partie technique, rien à dire, Tracy assure avec sa guitare. Mais le plus bluffant pour moi fut sans doute le passage où elle fit un morceau de blues à la guitare électrique. Respect.
Voilà, du coup ce concert va me faire me pencher un peu sur sa discographie que je ne connais que superficiellement.

dimanche 30 novembre 2008

La fondue d'Hercule

Mes enfants bonjour.

Oui, vous trépigniez d'impatience, me laissant choir sur le dos le lourd poids de la culpabilité d'aller affuter ma plume sur des blogs plus accortes....

Alors quoi de plus normal pour se réconcilier que de faire un bon repas tous ensemble, mmm ? C'est pourquoi je vous présente Roger Jolifessier, cousin de Paul Bocuse, qui viendra de temps en temps nous donner quelques idées de mitonnage d'ingrédients.


- « Mon cher Roger, welcome here

- Salut Georges !

- Alors qu'allez vous nous préparer aujourd'hui ?

- Une magnifique fondue de poireaux.

- Bien, bien tout un programme donc. Et quel est le protocole de cette recette ?

- Tout d'abord il vous faut un détective.

- ????

- Oui mais pas n'importe lequel, de préférence célèbre, comme celui qui agaça Christine, Hercule. Une fois le mécréant attrapé, vous le déchaussez.

- Une fois pour deux personnes donc ?

- Oui oui, ou pour 4 si vous comptez mettre des patates en accompagnement. Une fois la botte obtenue, vous la débitez en tronçons, on nettoie tout çà et hop, on déshabille tout çà avec du beurre, environ 30 grammes.

- Donc on fout çà « à poêle » pendant combien de temps ?

- Bien 20 minutes, couvert et en remuant régulièrement hein. Une fois que les poireaux sont bien colorés, hop on ajoute sel, poivre, une bonne cuillerée à soupe de moutarde forte ainsi que deux autres de crème fraîche épaisse. Et on laisse mijoter en remuant pendant un petit moment, 10 minutes si le reste du plat est prêt, plus longtemps si comme vous et moi on est un peu à l'arrach' niveau organisation.

- Très bien, et l'accompagnement alors ?

- Tout un éventail d'accompagnement s'ouvre alors à vous. Je citerai simplement le poisson en papillote notamment.

- Des précautions à prendre dans cette recette ?

- Oui, si jamais vous sentez que votre fondue vous échappe, que vous en perdez le contrôle, n'hésitez pas à l'accrocher. Et si les gens ne vous croient pas lorsque vous sortez une pizza du congèl pour réparer ce plat raté, montrez leur la vidéo de votre recette. Car on filme souvent en fondue enchaîné.

- Hem.

- Oui c'est cela, à bientôt Georges

- Et bon appétit bien sûr.


(Oui, je sais, ce blog est foutraque. Et alors ?)

lundi 10 novembre 2008

Laisse les tas de tôles à Venise

Mes enfants bonjour.
Aujourd'hui nous allons parler panda. Non pas de ce mignon petit animal amateur de bambou, mais de sa version mécanique, née de l'imagination fétide de designers désaxés. Oui, vos regards pleins d'effroi me font comprendre que vous avez saisi : il s'agit de la Fiat Panda. Le bloc soviétique avait la Lada, l'occident la Panda. Alors que dire de cet amas de tôle ? Tout d'abord, que c'est une voiture fiable. C'est une fiable panda. Et on peut reconnaître les propriétaires de Panda assez facilement, puisqu'à l'instar de leur véhicule, ils (enfin surtout elles) démarrent au quart de tour. Ensuite d'abord peu commodes, elles s'avèrent relativement serviables, pour peu qu'on sache les manoeuvrer. Ce qui relève de l'exploit, parce qu'elles détestent être assistées, comme la direction de leur bolide chéri....









Cherchez les 7 différences.... C'est à s'y méprendre hein ?

Voilà pour aujourd'hui !!
Ah et pour terminer, je suis très pris par ma nouvelle activité rédactionnelle au sein du Glas, donc je suis moins disponible pour mon blog. Tant que je n'aurai pas trouvé l'équilibre entre les deux, les publications sur le blog seront un peu espacées ;)

mercredi 22 octobre 2008

Pour le Glas, oui

Mes enfants bonjour.
C'est la fête, c'est bonheur. Si pour certains, le PSG est une équipe de burnes (logique, en même temps ce sont des footballeurs masculins), pour moi et certains autres c'est bien plus que çà. C'est de l'amour, de la drogue, des cris, des larmes. Et j'ai donc la joie immense d'avoir été adoubé et accepté dans la confrérie du Paris Sonne le Glas (lien dans la liste de blog). Ce blog étant un repaire de plumes si énormes qu'on se croirait chez Michou, je suis tout jouasse de pouvoir confronter mes écrits à leur sens du détail et de la critique. Donc à priori, hormis pour Bernard, le PSG ne viendra que de façon très ponctuelle sur ce blog.

Damné du salut



Mes enfants bonjour.

Oui je sais, encore de la littérature. Vous me direz "à quand des chroniques sur le PSG que l’on puisse se reposer les méninges ?". Je vous répondrai que la patience est une vertu, bande de galapiats. Aujourd’hui nous partons dans les pays scandinaves, la Norvège pour être plus précis. Ce polar a pour cadre l’Armée du Salut, avec donc le meurtre d’un de ses officiers à la place d’un autre (les deux officiers étant jumeaux, la méprise est donc plausible) avec en toile de fond des luttes de succession à la tête de cette noble institution et des flashbacks sur la guerre en ex-Yougoslavie. Bon évidemment, ce roman, intitulé « le Sauveur » est l’avant dernier bouquin de Jø Nesbø. Je précise parce que le héros récurrent, l’inspecteur principal Harry Hole, est dans un état assez pitoyable (alcoolisme notamment) qui trouve son origine dans les romans précédents. Et j’aurai pu parler du premier et faire une chronologie. Mais non parce que des 7 bouquins, celui-ci est le plus perturbant, et m’a procuré un malaise assez similaire à celui que j’ai pu ressentir à la fin du film de C. Eastwood, « Mystic River ». Malaise car les révélations et la fin du bouquin est amorale (enfin pour moi, tout est relatif), et surtout assez lourde. Et puis c'est sans doute démago, mais on se rend compte que même dans des institutions avec un engagement aussi noble, l'ombre de l'argent et du carriérisme plane sournoisement. L’autre avantage de ce roman, c’est qu’il est un peu moins brouillon dans la progression de l’enquête que les autres. Mais je ne peux quand même que vous conseiller cet auteur, découvert au hasard de mes pérégrinations à la Fnac. D’ailleurs j’attends avec impatience la traduction de son dernier opus, qui pour l’instant n’est disponible qu’en anglais....

Bonne lecture !

vendredi 10 octobre 2008

Bernard m'aide dis donc

Mes enfants bonjour.
Oui je sais, le titre est à hurler tellement c'est recherché. Et comment Pieds d'Or m'a-t-il aidé ? Tout simplement dans mes songes. Car oui, voyez vous, Bernard veille sur moi. Car je veille sur moi. Et comme je suis un Bernard Mendy (comme vous tous, bande d'hérétiques), il veille sur moi. Vous suivez là ? Bon donc je me suis fais attaquer fourbement par des marseillais (oui c'est un pléonasme je sais). Dans ce rêve, j'étais un joueur marseillais. L'horreur. Avec un maillot floqué du numéro 14 et mon nom au dos. Je me sentais engoncé dans ce maillot de païen. Et là miracle, dans mon sac il n'y avait que mon short. Donc je me tourne vers ce belge d'entraîneur pour le lui annoncer. Il me rétorque l'insolent que c'est bon il a des chaussettes, et des protèges-Mélanies**, pas de soucis. Et c'est là que Bernard est grand (loués soit ses géniteurs) : je n'avais pas non plus de chaussures de foot !! Sauvé, je m'enfuyais donc avec l'aide de la sonnerie de mon réveil.
C'est magnifique.

** Pour ceux qui passeraient fortuitement sur ce blog, une petite explication s'impose : on parle ici de "protèges-Mélanies" pour faire allusion au protèges-tibias. Tout simplement parce que la Mélanie dont il est question ici se trouve avoir une forte dyskinésie au niveau des jambes. Cette dyskinésie assez particulière se déclenche au son de certains mots ou association de mots (panda, Mylène le mouflon, Biogenic Amines) et provoque des coups de pieds impromptus dans le tibia le plus proche (et généralement masculin).

mardi 30 septembre 2008

Pieds d'Or mon amour



Mes enfants bonjour.
Je démarre aujourd'hui une série de photos sur la carrière fantastique de SAS Bernard Mendy. Et je commencerai par juste vous poster une vidéo, qui vous fera fermer vos païens de caquets.
On regarde et on admire.

mercredi 17 septembre 2008

Sa Sainteté Narber


Ce n'est pas Bernard Mendy qui croit en Dieu. C'est Dieu qui croit en Bernard Mendy.

mardi 16 septembre 2008

Goodbye blue Wright



Mes enfants bonjour.
En tant qu'apôtre de la bonne musique et pourfendeur de mouflon, je me devais de vous tenir informé de cette triste nouvelle : Rick Wright, le clavieriste aérien des Pink Floyd n'est plus. 65 ans c'est pas bien vieux. Encore une pièce majeure du rock qui s'en va. Ne reste plus que David (Gilmour) et Nick (Mason). Bon c'est un peu creux comme billet, je sais. Le jour où j'en aurai le courage, je ferai un récapitulacheveu de la discographie du Floyd. En attendant, délectez vous de ceci. RIP Rick.

samedi 13 septembre 2008

Le rêve du pêcheur


Mes enfants bonjour.
C'est un peu démago, mais j'avais envie de marquer la venue du pape dans la république du Chanoine de St Jean de Latran. Merci Charb'. Parce que bon on sait que Jésus est un imposteur. Il a changé l'eau en vain. Et pour illustrer musicalement tout çà, je vous laisse écouter ce morceau ;°)

jeudi 11 septembre 2008

Nippon Potame


Mes enfants bonjour.
Je sais après une absence si longue, quelle productivité sidérante. Aujourd’hui, nous allons nous intéresser à un livre que je viens de terminer, « La marche de Mina » de Yoko Ogawa. Et j’ai rarement lu un livre aussi frais et dépaysant. L’histoire, en quelques mots, raconte une partie de l’enfance (préadolescence plutôt) de l’auteur au Japon donc. Pour faire bref, l’auteur (12 ans à l’époque) est envoyée chez son oncle et sa tante et découvre un monde complètement nouveau, la grand-mère allemande de sa cousine, son oncle qui la fascine, sa tante discrète, les employés de maison. Et bien sûr Mina, sa cousine qui écrit des histoires sur des boites d’allumettes, et Pochiko, son hippopotame nain. Raconter l’histoire serait inutile, ce sont donc des souvenirs d’enfance. Mais ce qui est très fort (mais ce n’est que mon avis), c’est qu’on se laisse prendre complètement par le côté naïf de la narration (naïf dans le sens noble, pas au sens péjoratif). On a l’impression de lire de la barbapapa tellement c’est léger, frais et reposant. On avance aussi tranquillement que Mina sur le dos de Pochiko quand elle part à l’école. On peut résumer ce livre à un jardin japonais sur papier. C’est vraiment l’impression qui ressort dans ce livre. Et pour l’avoir lu après avoir terminé un polar bien noir (sur lequel je reviendrai plus tard), ce livre m’a fait un bien fou…. Cette chronique critique est courte certes mais c’est aussi pour vous laisser la curiosité d’aller plus en avant. La chronique du Canard Enchaîné qui m’a fait découvrir ce livre n’était pas bien longue non plus, et pourtant…
A vous de voir (ou de lire) !

mercredi 10 septembre 2008

Ovin Dieu


Mes enfants bonjour.

Aujourd’hui, je vais vous parler d’une étrange créature, dont la seule erreur fut d’être associée par votre serviteur à chaque évocation d’un choix culturel douteux, notamment en matière de musique. Oui, chers lecteurs assidus, je parle bien évidemment du mouflon. Et pourtant rien ne prédestinait ce fier quadrupède à servir de référent culturel. Mais voilà, c'est maintenant une chose établie. Ou alors une chose peut-être qu'il a en commun avec le bouc : l'odeur. Oui, car lorsqu'un morceau est bien nul, on dit aussi qu'il pue, que çà Alain (sent fort....). Oui, on peut donc écouter un truc qui pue, et sentir une musique moisie. Ce qui en revient à dire qu'on peut sentir avec les oreilles, et écouter avec le nez. Les grandes énigmes de la vie donc. Mais allons plus loin que ces basses considérations physiologiques. Comment définir par exemple que tel ou tel morceau "sent le mouflon" ?? Certains groupes ont pris les devants et se sont autoproclamés comme "mouflon approved", comme le groupe Korn. Car oui on se demande "Korn ? du mouflon". Je sais c'est à hurler de rire. Mais vos gueules, j'ai pas fini. Alors donc, c'est facile. Généralement on trouve donc des paroles mièvres du genre "tu es partie parce que tu m'as quittée" et des suites d'accords musicaux hypers éculés (ce n'est pas un mot grossier non). Un exemple ? Au hasard Kyo. Parce que bon à part les midinettes, personne ne Kyo génie en les écoutant. Alors bien évidemment, tout cela reste subjectif, et l'échelle du mouflon est assez variable d'un individu à l'autre. Et avant de recevoir dans ce blog une spécialiste du mouflon, je tiens à préciser une chose : ne pas confondre ringard attendrissant et mouflon. Par exemple, Johnny H. fait du mouflon. Pas Dave ou Mike Brant. Parce que le gros défaut du mouflon, et qui le différencie du ringard, c'est son assurance et sa faculté de se prendre au sérieux. Alors que Mike non par exemple. Bon c'est vrai il comprenait pas les paroles et il chantait en phonétique. Mais voilà quoi.

Mais sans plus tarder, recevons une éleveuse de mouflons, que nous allons appeler Semi-fourrure de mouton F., les intimes de cette personne se reconnaitront (facile, ils roulent tous en panda verte :D).


-Chère madame F, bonjour

-Bonjour Dr GC

-Merci d'avoir accepté notre invitation, et sans plus attendre je vous pose cette question qui me brûle les lèvres : d'où vous vient cette passion de l'élevage du mouflon ?

-Ben écoutez cela remonte à mon adolescence. Tout a commencé lorsque j'ai rencontré un ami très proche qui m'accompagna dans mes débuts.

-Et cette personne c'est donc Laurent B. ?

-Exactement, mais à l'époque nous étions adolescents, et je l'appelais Laurent Boutonneux.

-Bien. Et quels sont vos critères de sélection pour parfaire votre élevage ?

-Oh vous savez, nous ne sommes pas bien difficile. Nous nous bornons à vérifier la qualité de la fourrure.

-Donc si j'ai bien compris, vous vous entêtez à vous foutre de tout mais pourvu qu'elles soient douces.

-C'est un peu raccourci mais en gros c'est çà.

-Et comment avez vous convaincu Laurent de faire cet élevage ?

-Simple, je lui ai chanté "dessine moi un mouflon"

-Evidemment, imparable. Bien l'émission touche à sa fin madame F nous vous remrcions d'être venue dans notre émission, et que pouvons nous vous souhaiter pour l'avenir ?

(en chantant)- nous avons besoin d'un mouflon XXL !!

-Merci bonsoir !


Et pour illustrer tout çà, deux choses :

1 vidéo de Mr Manatane (Carlos, toi qui nous regarde, je ne considère pas ta musique comme du mouflon !)

et une de notre invitée :D


samedi 6 septembre 2008

Mon blog vu du ciel


Mes enfants bonjour.
Je sais, je vous ai délaissés durant un trop long moment. Mais c'était parce que je suis parti avec Yann-Artus Bertrand prendre des photos de mon blog. Je vous livre le résultat, c'est magnifique non ?


Oui je sais, je vous gâte trop. Ne me remerciez pas ^^.

mardi 22 juillet 2008

En vers et contre tout

Mes enfants bonjour.
"Mon dieu, il poste, c'est fabuleux !!" Oui mais non. Comme précisé dans certains commentaires, un nouveau co-blogueur va faire son apparition, il s'appelle Tom. Et de temps à autres il viendra poster une ou deux strophes de ces créations poétiques (on se moque pas, il est timide le bougre).
Il vient d'ailleurs de m'envoyer une de ses proses, que je vous poste ici. A vous d'être critique, et surtout allez-y général espagnol, il ne veut pas de remarques qui le brossent dans le sens du poil !!

Le ciel me couve de ses abysses
Son bruit m'étire
Sa pluie me cloque
Laisse moi vivre dans ton sein
Que ma lumière bascule
Frappe à l'aveugle
Cette cécité qui pullule
Lime mes douleurs
Rend moi incrédule

lundi 14 juillet 2008

Mou du genou


Mes enfants bonjour.
Vous vous demandez ce que je peux bien foutre depuis 11 jours que je n'ai pas posté ? Ben je prépare mes chroniques, c'est un vrai travail voyez-vous. Aussi ardu que de rédiger un mémoire (cacedédi à Uncle Ben ^^).
Donc si vous voulez avoir un avant-goût de ce que je prépare, le voici : il y a aura pêle mêle une chronique sur un auteur norvégien de polar (quand j'aurai fini tout ses bouquins, donc pas avant mi-août je pense), le reste de "be a groupie of Joseph Arthur", peut-être une chronique dividi si je trouve le temps de regarder ces pu**** de films, des critiques CDs de folaille et tant de choses encore. Dans tous les cas, le mois d'août devrait être plus animé que juillet, convalescence oblige ^^.

lundi 7 juillet 2008

DJ Ova

Mes enfants bonjour.
Aujourd'hui, juste une remarque sur les temps qui changent. Vous devez avoir à l'esprit les magnifiques présentoirs ornés de ces non moins superbes ouvrages estampillés "Réveillez-vous" ou "Tour de garde". Bien souvent, et cela sans animosité aucune, les personnes présentant ces brochures sentaient bon la naphtaline. Et bien ce n'est plus le cas à chaque fois. Je suis tombé pas plus tard qu'en fin de semaine dernière sur des Témoins jeunes et habillés en fashion victimes. Le genre chemise cintrée, pantalons à pinces et lunettes pare-brise. C'est fou çà, on se moderniserait alors ? Je crains que non. On sent derrière que rien n'a changé. Pour faire le démago, c'est comme dans la chanson d'IAM (que le Dr Mél n'aime pas trop :p) : "c'est toujours la même merde derrière la nouvelle couche de peinture". En même temps, on ne peut pas leur ôter une certaine intelligence : on sait très bien que c'est le clinquant qui attire le chaland. Reste à savoir si c'est efficace. Pas sur moi en tout cas ^^.

mercredi 25 juin 2008

Philippe Haipreuve de Pairmis


Mes enfants bonjour.
Aujourd'hui, nous allons débuter les chroniques sur les artistes qui me tiennent à cœur et que je veux vous faire découvrir. Et le premier à être présenté est Joseph Arthur.
Ah Joseph, Joseph, j'aurai été fort marri (Joseph, Marie, vous suivez ?) de ne pas connaître tes œuvres musicales. J'ai su (Jesus Marie Joseph) dès les premières notes lors de la première partie de Ben le froussard (Ben Harpeur donc) que j'allais devenir à dents (accroc donc).
Alors comment définir Joseph Arthur ? Ben disons que sur la foultitude d'albums (18 au 8 juillet 2008 !!!) qu'il a sorti, on peut définir 3 ambiances. Les trois premiers, "Big City Secrets" (1996), "Vacancy" (1999) et "Come to where I'm from"(2000) sont plutôt acoustiques, avec une très forte proportion d'harmonica et de chansons délicates en arpèges. Indéniablement, le premier est mon préféré.
Viennent ensuite 4 EP un peu concepts (Junkyard Hearts I à IV en 2002), qui annoncent un changement de cap prévisible au vu du second concert que j'avais vu à Grenoble (où il se produisait seul, comme lors du concert de Ben le trouillard), à savoir l'utilisation de boucles et de samples dans ses compositions. Ce virage sera bien audible dans ses nouvelles livraisons ("Redemption Son" en 2002 et "Our Shadows Will Remain" en 2004), avec la disparition de l'harmonica et une forte baisse des chansons arpégées au profit d'harmonies vocales et de bidouillages électroniques qui peuvent parfois devenir pesants voire cacophoniesques si on reste accroché aux deux premiers albums. Oui mais voilà, c'est une des caractéristiques des albums de ce gars. Ce n'est pas être élitiste que de dire qu'il faut parfois du temps pour apprivoiser certains albums. C'est le cas pour certains albums d'Arthur, qui m'ont fait les laisser de côté avant de m'y replonger avec un peu de recul. Ce gars ne cherche pas forcément à faire de la musique qui plaît mais de la musique qui lui plaît. Oui, çà peut paraître démago de dire ce genre de choses mais c'est la cas. D'ailleurs pour finir là dessus, Arthur était jusqu'en 2002 sur le label prestigieux de Peter Gabriel, Realworld. Et lassé de devoir convaincre à chaque fois les financiers pour sortir ses albums, il en est parti pour signer sur un plus petit label, Vektor. Quelle intégrité.
Vient ensuite en 2006 l'album "Nuclear Daydream", qui renoue un peu avec l'esprit des premiers albums, il y a moins de bidouilles électroniques, l'album est un peu plus roots. Enfin tout çà est subjectif évidemment.
On en vient à la dernière mutation de Joseph, qui donna l'album "Let's just be" sorti l'an dernier. Sur cet album et la tournée qui s'en suivit, Joseph a un groupe. Et çà s'entend, c'est beaucoup plus "wall of sound" que ses précédents albums (pour ceux qui seraient réfractaires à ce genre d'expression, le "wall of sound" désigne souvent des groupes comme Oasis par exemple, dans le type de son utilisé, à savoir toutes voiles dehors). Et j'avoue que j'ai été assez déconcerté par l'album, mais surtout par le concert que des gens bien attentionnés m'ont offert en décembre dernier. Parce que du coup, ça envoyait sévère certes, mais il faut un sacré temps d'adaptation. J'ai eu l'impression qu'on perdait en intimité et en force sur certaines compositions reprises en groupe. L'album je l'ai depuis sa sortie, mais je me mets à l'écouter réellement que depuis peu.
Voilà pour le moment.


PS : certains albums n'ont pas été chroniqués, soit parce que je les ai pas encore écoutés, soit parce que je n'ai pas réussi à me les procurer :(
Et puis bon, cette chronique ne se veut pas exhaustive, je me garde le droit de revenir sur Joseph une fois les autres albums écoutés ;)

PS2 : comme je suis sympa, je vous mets des liens youtube avec à chaque fois le nom de l'album dont est tiré la vidéo. Bonne écoute !

Redemption Son
Come to Where I'm From
Nuclear Daydream
Let's Just Be
Our Shadows Will Remain
Vacancy
Big City Secrets

Un exemple de transformation d'une chanson de Come to Where I'm From


Les morceaux choisis sont purement subjectifs, et il y en a des tonnes d'autres. Mais je vous laisse fouiner si jamais çà vous plaît, bande d'assistés !

mercredi 18 juin 2008

Slippy Hollow

Mes enfants bonjour.



Aujourd’hui, une nouvelle page de notre encyclopédie vestimentaire, consacrée au slip. Oui, vous avez bien lu, bande d’incrédules. Ici on ne rigole pas, on met sur la table des sujets qui dérangent (ou dérangés, c’est vous qui voyez). Comme l’indique le titre, nous allons nous attaquer aujourd’hui au porte-drapeau des capitalistes, le slip. Oui, les capitalistes portent le slip. Parce que çà protège les Bourses.

Le slip trouve son origine dans une ville hellène du nom d’Athènes. Cette ville était caractérisée par une très forte majorité de familles matriarcales, ce qui faisait dire que la culotte était portée par les femmes. Ceci est matérialisé par la déesse du slip et du matriarcat, Athéna, dont on peut voir une reconstitution sur la photo ci-jointe. L’engouement pour ce bout de tissu ne s’est alors jamais démenti, mais avait pris au cours du temps une connotation un peu désuète à cause de deux obscurs personnages.


Le premier, que nous nommerons Christian Bontempi (afin de préserver son anonymat), pensait être malin en sortant en pleine période disco-hippie le maillot de bain à tendance Jackson five. Cette triste vision (qui permit néanmoins d’accréditer la thèse que les gènes responsables de la pilosité pubienne avaient été conservés entre l’homme et le lévrier afghan) écorna durablement l’image de ce merveilleux ornement testiculaire.


Ce dénigrement fut poursuivi ensuite lors de campagnes publicitaires pour des bonbons qui rendent les dents comme leurs blagues (pourries donc) en affublant ce noble tissu d’une horrible parure léopard. Le slip est alors devenu synonyme de kéké, voire de beauf.



Mais un homme allait s’élever contre cette odieuse cabale : David Hasselhoff. Oui parfaitement, le fameux Michael Knight. Cet homme a élevé le port du slip au rang d’art. C’est fabuleux de le porter avec autant de classe. Il est au slip ce que Magnum est à la chemise à fleurs.


Et cette révélation, nous l’appellerons le slip « Sylvester Stallone contre le reste du monde ». Car le slip rend beau. Est-ce que cette magnifique scène de Top Gun aurait eu cet impact si Tom Cruise ne portait pas un slip long ? Hein HEIN ? Non évidemment.









Plus fort encore, l’impact du slip sur le vibromasseur (le sex appeal donc). Regardez notre ami belge, Jean-Claude Cèdefemmemure. Avant de connaître les bienfaits du port du slip, il était tout perdu, il ressemblait à Pascal de la Star Ac’.


Mais une fois cette seconde peau enfilée, quelle transformation !! C’est fabuleux !! Il respire la joie de vivre, la sérénité, sa peau respire !! Et il devient beau. Oui le slip vous confère cette classe naturelle qui sommeille en chacun de nous. Jugez par vous même de la transformation et de la confiance qui l'anime maintenant, visible sur la première photo. Convaincu(e)s ?












Et pour finir, une petite illustration sonore, avec une chanson dédiée au slip.

lundi 16 juin 2008

Hawaï que vaille


Mes enfants bonjour.

Aujourd’hui au programme, un sujet de société qui me tient à cœur et dont je veux débattre avec vous : le port de la chemise à fleurs. Oui, je fais partie de cette confrérie pleine de gauchistes beatniks (j’omets ici volontairement les kékés qui arborent ce type de chemise, car ils ne l’assument pas en fait).


Première question donc : quand porter la chemise à fleur ?


Plusieurs scientifiques de renom se sont penchés sur la question, et le verdict est sans appel : n’importe quand. En hiver, pour mettre un peu de gaieté dans la grisaille humide. Au printemps, parce que les fleurs bourgeonnent, telle l’acné sur un front juvénile. En automne, car cela permet d’être en osmose avec l’explosion de couleurs due à la nature. Mais bien évidemment, la saison reine reste sans conteste l’été, où l’on peut alors nonchalamment faire admirer sa toison poitrinaire, risquant tout au plus des remarques jalouses du genre « le pubis se porte haut cette année » (dixit Benji ^^). Bref, faites vous plaisir donc.


Deuxième question : comment la porter ?


Là on touche le cœur du problème, car si la chemise hawaïenne se veut légère et décontractée, il faut se garder de se couvrir de ridicule pour autant. Pour cela, nous allons passer au crible différents exemples de gens qui ont participé à l’essor de ce textile chatoyant.

Le globe-trotter des îles : Oui, vous voyez très bien de qui je veux parler, le très célèbre Antoine, qui incarne à merveille la frenchie cool-attitude exotique. Bon pour être franc, se réclamer d’être de la mouvance « Antoine » lorsqu’on porte une chemise à fleurs, c’est comme se proclamer de la mouvance « Jean-Claude Duss » lorsqu’on drague hein, c’est sympa, c’est drôle mais c’est quand même un peu la lose. Reste qu’on y pense quand même avec une certaine tendresse. C’est vrai quoi, il a l’air gentil tout plein notre vendeur de carreaux oculaires.

Le faux-cool : Oui, ça existe. Sous le fallacieux prétexte que paraître cool est socialement avantageux, certaines personnes s’accoutrent en hawaïen et maltraitent ainsi cette apparence si délicate que nous, fins connaisseurs, avons mis des années à mettre en place. Voici donc un exemple photographique, que j’ai pris soin d’anonymiser (la photo étant issue du oueb, sait-on jamais, au cas où la renommée de ce blog deviendrait subitement mondiale. Ce qui est aussi sûr qu’un championnat de France remporté par le PSG l’an prochain). On voit très clairement que sous cette mascarade se cache en fait un digne représentant du CPBR (Comité de Promotion des Balais Rectaux). Et non pas un militant du FLNC.

Le joyeux : oui, il y a une façon jobarde de porter la chemise à fleurs, et une seule personne pouvait représenter cet aspect vestimentaire, c’est notre regretté Carlos. D’ailleurs c’est à lui que les gens pensent (du moins la secrétaire de mon ex-labo en tout cas) lorsqu’ils vous voient évoluer en tenue d’apparat floral. C’est vrai que les fleurs, c’est le soleil, les vacances, l’humeur légère…. Big Bisou, Carlos.

L’opportuniste : C’est ceux qui pensent pouvoir récupérer cette formidable tenue pour leur propre gloire. Des noms ? David Hasselhoff. Oui parfaitement. Jugez-vous-même. Il n’a pas la classe naturelle d’un Antoine, ni la jovialité transpirante de notre regretté trublion Carlos. On y reviendra d’ailleurs, David étant plutôt l’instigateur d’une autre mode. Celle du port du slip. David est le Madame de Fontenay du slip.



LA référence : Et là, et là (non France Gall, je t’ai pas appelée), j’appelle LE porteur de chemise ultime, l’icône de tous les porteurs de chemises à fleurs, je parle évidemment de Magnum !!! Magnum, c'est la vraie classe, la cool attitude mais pas trop quand même, qui assume sa chemise à fleurs et qui permit à de nombreuses personnes d'oser draguer en chemise à fleurs (bon en même temps, il avait aussi une Ferrari. Ça devait jouer un peu. J'ai pas essayé avec une twingo par exemple. Ou une fiat 5OO. Ou une Lada). Mais le plus fort, c'est que Magnum est aussi altruiste, ne laissant pas ses amis sombrer dans le ridicule avec leur tenue coloniale ultra-ringarde, comme l'illustre cette photo. J'ai d'ailleurs pu me procurer la teneur du discours qu'il a tenu : "Ecoute mec, pour avoir du chien, deux dobermans çà suffit pas. Alors tu me vires cette tenue ridicule, tu arrêtes de prendre ton bermuda pour un soutien gorge, et toi aussi tu pourras choper autre chose que des rhumes et siffler autre chose que tes clébards". Quel homme.







Et pour illustrer musicalement tout çà, cette chanson me paraît incontournable ^^

vendredi 13 juin 2008

Le Luth des classes


Mes enfants bonjour.

Au départ je devais poster un billet sur un tout autre sujet, mais l’information est toute chaude et mérite d’être portée à votre connaissance. Ce midi donc, Je devais festoyer avec une amie à la gare Part-Dieu, et ma chevalerie légendaire me fit l’attendre au pied de la voiture TGV où elle voyageait. Quelle ne fut ma surprise lorsque je vis sortir une figure incontournable de mon paysage musical, simplement vêtue d’un pantalon patchwork et de chaussures classiques ? Je vous le donne en mille : Francis Lalanne !!!!!!! Vous vous rendez compte ? Francis Lalanne !! Notre mythe de l’éternel troubadour, l’omniscient ménestrel des plateaux télé !! Mu par une couardise dont je suis peu coutumier, je n’ai pas osé le héler pour lui demander un autographe. Je le regrette profondément au moment où je couche ces quelques lignes, encore tremblant d’émotion. Francis, nos yeux se sont croisés pourtant. Pense à moi comme je t’aime, Francis, et on se retrouvera. Et vous le retrouverez sans doute dans une future chronique « Tchernobyl Musical ».


Bon week-end à tous.


(Putain, Francis Lalanne quoi !!!)

jeudi 12 juin 2008

Ca cavale au Canada

Mes enfants bonjour.

Comme vous avez pu le constater, une bannière est fièrement apposée en bas de ce blog. Et là vous allez me dire « Quel rapport ? Surtout que ce bipède caprin de Bernard Mendy est parti vers la perfide Albion ». Déjà, tu vas baisser d’un ton jeune public insolent, avant que je vienne te masser affectueusement le faciès. Bernard est Grand. Cet engouement Mendyesque qui trouve son écho par delà l’Atlantique est donc venu de deux personnes respectables : un certain Ant-Wan et moi-même. Et c’est du premier nommé dont je vais vous parler aujourd’hui. Comme on a vendu des T-Shirts Saint Suaires tel que celui présenté en bas de ce blog, ce forban a décidé de se barrer sans la caisse. Comme un vulgaire Jacques Médecin, mais en honnête donc. Sauf que bon, au lieu de choisir l’Amérique du Sud, il est parti vers le nord. A croire que lorsqu’on est un Bernard Mendy, on finit par migrer au nord. Bizarre cette région d’ailleurs, le nord. La majorité des filles s’appellent Sarah là bas. James Cameron a donc du y tourner Terminator (Avertissement : Les phrases précédentes sont un test. Si vous avez débusqué le jeu de mots, bravo à vous). Mais assez de gressions gressions gressions gressions gressions gressions gressions gressions gressions gressions (comptez, il y en a 10. Et là vous devez rire.). Donc voilà, Ant-Wan part faire sa cabane au Canada, boire du sirop d’érable et flirter avec les castors. Du coup, ça va être coton de se faire les matchs comme les passes de nos milieux, téléphonés et de hurler comme deux coyotes après l’arbitre, les joueurs, la pelouse, le monde entier, les marseillais….(ceci était la minute « tu es chargé de bagages ? Prends donc un peu de culpabilité, c’est dutyfree »). Il part à Montréal. Moi aussi un jour j’irai voir Paris. C’est un peu mon Real aussi. Bref mon petit, je te souhaite bon vent, amuse toi bien avec les castors et les bûcherons, passe le bonjour à François Perusse et pars donc propager la bonne parole de Pieds d’Or !

Mais je ne vais pas te laisser partir comme çà, j’ai préparé un petit best of des choses à voir là-bas. Tout d’abord aborder le culte de la femme poisson si fortement implanté dans cette contrée, et les mélopées si envoûtantes qui l’accompagnent. Car oui, c’est le Canada qui chante mourir les sirènes….

Et t’habituer au fameux été indien. Je ne vais pas te le décrire en te faisant un Dassin. A cette époque les arbres sont colorés, mais le langage de tes futurs compatriotes changera en conséquence. « S’il te plaît » se dira « Sioux plaît », le serveur viendra prendre « les Commanches » et pas « les commandes », tu ne diras plus « je vais taquiner le gougeon » mais « je vais à l’Apache ». Et enfin tu ne diras point « je t’en prie prends une chaise » mais « Sitting Boule ».

Enfin, tu devras te méfier de la faune locale, notamment le renne, tout le temps en ébullition. Normal, qd tu demanderas aux gens si le renne est nerveux fréquemment, ils te répondront « oui, car il bout souvent ». Hem.

Ah oui dernière coutume locale, les bars. Lorsqu'un étranger rentre dans un troquet, il se fait systématiquement appeler Robert-Charles. Et tu es obligé de trinquer. D'ailleurs tout le monde hurle "Robert-Charles, boit!". Et si tu es dur de la feuille, ils te tomberont vite sur le râble (feuille- érable, je suis trop drôle).

Allez je te fais une bise mon poulet, et je te dis à bientôt par msn, skype, pigeon voyageur et autre bouteille à la mer ;)

mercredi 11 juin 2008

A l'est du nouveau


Mes enfants bonjour (© Mr Manatane). Aujourd’hui nous allons parler d’un animal qui nous tient compagnie lors de nos nombreux déplacements en transports en commun ou lors de nos longues soirées d’hiver : le bouc. Oui je sais c’est drôle. Bref, je vais donc m’entretenir avec vous du dernier bouquin que j’ai lu : « La part de l’autre » d’Eric-Emmanuel Schmitt. Non, ce livre ne parle pas d’une histoire de meurtre sordide lié à une découpe malheureuse sur la fève lors de la fête des Rois. L’auteur raconte en fait la vie d’Hitler. Ou plutôt deux vies d’Hitler : celle, réelle, à partir du moment où il se fait refouler de l’académie des Beaux-Arts de Vienne (Hitler étant autrichien donc au départ) et celle imaginée si justement il avait était admis. Et on voit donc l’évolution du même personnage. Ce bouquin fait tomber pas mal de clichés sur le personnage (notamment son antisémitisme supposé de base) et en fait montre une chose horrible et relativement glaçante, très bien relatée dans la post-face du bouquin rédigée par l’auteur : Hitler est un homme. Comme vous et moi. Juste que ses certitudes et ses pulsions étaient différentes des miennes ou des votres. En gros, on le pointe comme un monstre pour se dédouaner du fait qu’il appartient à notre race, la race humaine. Et plus loin encore, qu’au vu des deux vies relatées dans le livre, on a tous un côté très noir qui pourrait sortir au hasard d’une situation (pour Hitler, ce sera la défaite de l’Allemagne lors de la guerre de 14-18). Et çà, c’est assez effroyable, et surtout pas facile à accepter. Pour terminer, je paraphraserai l’auteur, qui disait que le fait d’humaniser Hitler ne justifiait en rien les horreurs commises, mais les gens se servent de cet argument caduc pour exclure ce genre de personnage du genre humain. Parce que c’est bien plus confortable que de se dire qu'on en est peut-être un en puissance.

Donc pour terminer, je voudrais remercier la personne qui m’a prêté ce bouquin, et en hommage, je mets sa photo !

mardi 10 juin 2008

Tapis tapis tapis de poil



Mes enfants, aujourd’hui, nous allons parler d’un animal qui me tient à cœur : la loutre. Ce sympathique animal recouvert d’un tapis de poil qui le fait ressembler à une algue dégueulasse à la sortie de l’eau. Les mauvaises langues et les esprits impressionnables s’en remettent à la sorcellerie, comme quoi la loutre ce n’est rien d’autre qu’un paillasson animé de vie. Oui mais non. Il existe différentes sortes de loutres.

Tout d’abord la loutre des îles, ou Loutre-Mer (ah ah, oh oh), ou en langage savant Dom-Tom.

Ensuite il existe une variante con comme un balai, qui a la tête et le corps plein de flotte mais qui en période de stress hydrique se trouve être rafraîchissante : l’Outre.


Et pour terminer ce petit billet zoologique, le plus petit représentant de la famille : la Loutre du nord, qui en plus d’avoir le corps rond (ah ah), est dotée d’un appareil génital à faire se pâmer une huître. On la retrouve scientifiquement sous le nom de Chtibi Loutre.

C’est formidable, isn’it ? Bon là c’est la folie, mais je ne vais pas poster 28 fois par jour non plus. C’est le début, c’est frais, c’est nouveau. Après je vais avoir de douloureuses crises de flemme, et accessoirement du boulot.

Alors à quoi sert ce magnifique paragraphe ? A rendre hommage à une loutre humaine que je connais fort bien et avec qui je vis une amitié au poil :)

Un ringard de Lyon

Bon, voilà ce que je craignais est arrivé : créer un blog c’est bien beau, mais la nature ayant horreur du vide, on a tendance à le remplir souvent avec vent. Et là c’est ce que je m’apprête à faire.

Une commentatrice éclairée s’est permis de révéler au grand jour (enfin pour les deux personnes qui lisent ce blog) l’éclectisme de mes goûts musicaux. Et je me sens obligé de les justifier. Dont acte.

Mike Brant tout d’abord. Ah Mike, c’est comme çà que je t’aime, quand tu chantes en phonétique des chansons qui feraient passer Barbelivien pour Etienne Roda Gil. Avoir un album de Mike, c’est ma prière et elle fut exaucée lors d’une cérémonie que je garderai secrète. Bref cette musique me grise, je franchis le mur du son, je suis à Mike 6 (NDLR : oui, les jeux de mots bien laids seront monnaie courante ici, faudra vous y faire. Ou ne plus revenir !!).


Ensuite, Dave. Ah Dave, c’est l’exotisme, les tulipes, les sosies de Michael Douglas, les moulins. Bref c’est mon ami, que je surnomme Molette. Et lorsque je dévisse, il me prête ses clefs. C’est plus facile de resserrer tout çà avec les clés à Molette. Hem (il est évident que les jeux de mots de ce message sont expliqués à titre d’exemple. Ensuite il vous faudra faire preuve de sagacité pour les débusquer). Qui n’a jamais chanté Vanina ou cette chanson révolutionnaire sur le Ché Swann ? Hein hein ?

Enfin il y a le must, David Charvet. Qui permet de surprendre son auditoire lorsque vous décidez, guitare en main, de jouer « should I leave ». Les punkeux se lèvent, prêts à en découdre et en fait non, c’est une ballade sirupeuse avec un champ lexical aussi simple que celui des supporters de bases. En fait David, c’est un peu les Inconnus avec leur « chagrin d’amour », mais qui se prendrait au sérieux. Mais ne les écoute pas David. Moi je sais.

Voilà pour aujourd’hui !

Mes enfants bonjour

Bien bien, je pensais pas un jour franchir cette limite en créant un blog sur internet. Internet qui est donc un super moyen de déguiser son narcissisme en passant pour un gars sociable qui veut communiquer avec le monde. Alors que bon hein on sait pertinemment qu'on veut surtout que le monde nous écoute, point Raymond (barre). Alors que va donc contenir ce blog qui s'ouvre devant vos yeux ébahis ? A l'image d'un sac à main féminin, ce sera un joyeux fourre-tout, avec donc des mots sur le PSG (rhaaa lovely), la musique, peut-être la lecture si j'assimile la méthode globale, des blagounettes moisies, bref au gré (ou au marbre, granit, enfin la pierre que vous voulez hein) de mes envies !!
Ah petite précision, les commentaires ne s'afficheront qu'une fois que je les aurais validés !

Dr GC