dimanche 13 décembre 2009

Impair et fade


Mes enfants bonjour.
Aujourd'hui, c'est de cinéma -enfin de film- dont il est question sur ce blog devenu référence culturelle dans mon monde imaginaire de mégalomane nombriliste. Et plus précisément de James Bond. Oui vous savez, James, la classe, le charme et la distinction à l'anglaise sublimés par Sean Connery et ma foi assez bien portés Pierce Brosnan qui prit sa suite. Oui je sais que d'autres ont endossé le rôle de Bond mais de manière assez pâle si on compare à Sean Connery. Et là dimanche dernier (ou celui d'avant je sais plus, la vieillesse étant facétieuse), je vois que l'on diffuse Casino Royal. Avec un nouveau James, Daniel Craig. Curieux de nature je m'installe devant ce film. Et quelle déception. Daniel Craig est plus musculeux, il est relativement cynique, de l'humour à deux balles et un brin misogyne. Bref c'est devenu un gros bourrin. Et j'aime pas.
De plus, les cascades deviennent vraiment énormes, j'entends par là qu'on est proche de la science-fiction physique.... J'en veux pour exemple la baston en haut d'une grue avec des sauts qui rappellent les plus belles heures navets de Luc Besson, période Yamakasis. Et un saut de X mètres sans me péter les gencives par-ci, et des roulades en tombant des toits par là.... Vous me direz que dans les James Bond avec Brosnan, on a eu qq cascades un peu borderlines. Oui mais pas à ce point. En fait il devient invincible, comme dans la scène lolesque à souhait de la digitaline.
Un résumé ?
James Bond vient de changer de nationalité.
Il est américain.
Et c'est moche....


dimanche 22 novembre 2009

JiPé t'attache


Mes enfants bonjour.
Vendredi 20 novembre, salle des Rancy, Lyon 3ème.
JiPé Nataf en concert tout seul, enfin à deux.
Oui vous voyez qui c'est non ? Si je vous dit "Jodie" pour les maussades (oui, les plus vieux), "l'autre finistère" pour les plus jeunes, voire "Colore" ? Oui c'est bien l'ancien chanteur des Innocents qui se produit dans cette petite salle d'une centaine de places assises (on dirait une salle de ciné).
Il est accompagné d'un certain Ludo, qui fera alternativement les secondes voix, la basse, la guitare, les claviers et le banjo.
Déjà choc visuel (enfin j'y étais préparé, j'avais vu deux trois interviews du bonhomme), il a les cheveux méga longs, on dirait Francis Lalanne avec une calvitie. Et une méga barbe de dingue, on dirait celle de Demis Roussos. Bon là normalement vous devez être transi d'effroi à l'idée d'une personne hybride entre les deux personnages sus-cités.
Mais passons là dessus. Un petit set d'1h30 à la louche, avec quasiment l'intégrale de son nouvel album (que je recommande chaudement) et quelques morceaux de "Plus de Sucre", le précédent. Mais qu'une seule reprise des Innocents, "Un monde parfait". C'était vraiment soyeux comme set, même si on a senti qq tiraillements vocaux (il était visiblement grippé), j'ai pu découvrir les nouvelles chansons sur pied, m'étant refusé à écouter l'album avant pour ne pas avoir d'à priori. Voilà, c'est assez concis comme CR, mais jetez une oreille sur son album sur deezer. Et j'ai une préférence particulière pour "un jour sans erreur" et "seul alone".
Vous avez son myspace ici.
Bonne écoute !

lundi 5 octobre 2009

2 be RIP


Mes enfants bonjour.
Oui, la Mort, oui, tu es un chien (sauras-tu fidèle lecteur qui a mis en avant que la Mort était de masculin ?).
Jusqu'où iras-tu pour nous faire comprendre que le temps passe sur nous ? René des Musclés, Gérard Blanc, Carlos ? Que te faut-il de plus ? Les principaux piliers des fin de soirées houblonnées s'éteignent peu à peu.
Oui, tu viens de faucher le pilier d'une époque révolue, celle des boyz band, qui durant une période furent les Roger Cavaillès de la fin des nineties, les Patrique (logique pour un boyz bande) Bruel du second millénaire.

Tu braillais, Filip, à qui mieux mieux "partir un jour". Et tu l'as fait aujourd'hui. Va rejoindre Carlos et René des Musclés former le groupe 2 Be couic.
En plus la Mort doit être un lecteur assidu du fil CDF sound system, et quand il a su que tu préparais un nouvel album solo (quand on est journaliste, on écoute de tout. Même des trucs à vous tuer les oreilles)....
Puis après les 2 Be libre, tu as décidé que tu serais comédien. C'était déjà le cas quand tu chantais, mais là tu as décidé de parler sans danser, un sacré défi pour toi. En plus tu pouvais mettre des trucs moulants encore, donc c'était tout bénéf'. Et tes partenaires te pleurent, tel Viktor Lazlo (décidément, Navarro est un refuge de chanteur has been ou quoi ? ) qui n'en peut plus de "pleurer des rivières", même qu'elle n'en changera plus l'eau des fleurs.
En plus visiblement, tu étais immunisant contre les gastro et autres désordres intestinaux, car comme le disaient tes amis, "avec Filip, Nikolic, ni diahrée".
C'est fabuleux.

Alors qui est le prochain beau gosse à faire de la musique qui va se faire faucher en plein anonymat ? Je serai David C., je ferai gaffe.

Je saurai te rendre hommage le moment venu Filip.

vendredi 14 août 2009

Still got the blues


Mes enfants bonjour.
Tout guitariste qui se respecte sait reconnaître dès les premières notes le son chaud et velouté d'une Gibson Les Paul. Cette guitare magnifiée par les plus grands agitateurs de manches, tels Santana, Jimmy Page, Slash, Gary Moore et j'en oublie. Et cette délicieuse machine à musique fut l'œuvre de Mr les Paul, qui vient de s'éteindre hier à l'âge respectable de 94 ans. Merci pour tout Les, et va taper le boeuf avec Jimi là haut.

mercredi 12 août 2009

The Shand must go on


Mes enfants bonjour.
Aujourd'hui il fait chaud, on suinte, l'ambiance moite des bars nous enivre d'une musique délicate à base de basse soyeuses et de vocalises soul, et nous propose de "Take a message". Derrière ce titre se cache un artiste du nom de Remy Shand. Alors il aurait pu laisser planer le doute sur ses accointances mais non, le gaillard a trouvé le moyen d'être signé par la Mecque de la soul : le label Motown. Oui, rien que ça. On ne sait pas grand chose de lui, en dehors du fait que c'est un musicien autodidacte surdoué, qu'il adore le funk et la soul. Rien de bien transcendant. D'après mes recherches sur le web, il devait sortir un second album en 2003, mais visiblement il a le syndrome Guns and Roses le petit.
Mais revenons à cet album sorti en 2002, "The way I feel". Pour la petite histoire, j'ai acheté l'album après avoir entendu 2-3 fois "Take a message". Je l'ai écouté une fois, puis remisé dans ma discothèque, n'ayant pas accroché plus que ça aux autres titres. Ce n'est que deux ou trois ans après que, curieux, je l'ai remis sur ma platine, et là la claque. Que des tubes sur cet album, dont le summum est pour moi "Burning Bridges". Une bonne musique, des basses groovy, des sons de synthé vintage, des cocottes. Allez hop un verre d'orangeade, un ventilo au plafond, une vue sur la mer et let the music play on.

vendredi 7 août 2009

L1, L1, ouhou ouhou

Mes enfants bonjours.
On les croyait disparus, étourdis par l'accablante chaleur, bercés par la douce indolence du pastis, de la bière ou de l'orangina. On pensait qu'ils étaient sur le chemin de la rédemption, guidés par une voix christique maintes fois invoquée, celle de la Mère Catho. Puis ils commencent à sortir du bois, affublés de textiles plus criards les uns que les autres.
Oui messieurs dames, ils sont revenus.
Ils sont là, la corde vocale tremblante d'émotion à l'idée de retrouver leur chère et tendre.
Cette passion qui frise le sado-masochisme.
Les supporters sont de retour, le championnat recommence demain. Et le calvaire des compagnes de supporters avec.
Eh oui, c'est la reprise, qu'on va disséquer sous toutes ses coutures.
Avec un Paris que j'espère plus flamboyant que jamais.
Et un Saaaannnddddddddyyyyyy toujours aussi efficace.
Et mon baptême d'abonné.
C'est partiiiiii !

lundi 27 juillet 2009

Je suis marri Joseph ?


Mes enfants bonjour.
Comme vous le savez sans doute, Joseph fait partie de la catégorie d'artistes que j'adule. Et il était donc impensable que je ne fisse pas le déplacement vendredi dernier (le 24 juillet) pour assister à un de ses shows lors du festival Cabaret Frappé à Grenoble. Et alors me direz vous, transis d'impatience ?
Eh bien je dois dire que ce fut un cran en dessous du concert de mars dernier à Lyon. La faute à une set list plutôt bourrine (ou du moins des morceaux réarrangés pour certains à la "wall of sound"), avec de surcroît un batteur relativement taquin avec ses peaux. Mais même si je lui en veux un peu, ce serait lui faire injure que de dire que ce concert était pourri. Les versions de In The Sun et de Invisible Hands, sans compter Black Lexus et autre Mexican Army (et j'en passe) ont largement rattrapé le reste.
Voilà, c'est court certes mais les oreilles parlent mieux que mes doigts, alors allez chinez quelques vidéos, et régalez vous.
A bientôt Joseph !

mercredi 15 juillet 2009

Skoul Overstroüe

Mes enfants bonjour.
Oui je sais en ce moment c'est un feu d'artifice de publications en tout genre, c'est fabuleux non ? Donc aujourd'hui c'est ciné, avec un DVD que j'ai vu ce we : "Mamma Mia", une comédie musicale adaptée du spectacle créé autour des chansons du groupe ABBA et qui s'est produit à Brodway, excusez du peu. Le teasing : Sophie ne sait pas qui est son père, alors comme elle a de la ressource et qu'elle a pioché dans le journal intime de sa mère, elle convoque les 3 mâles qui ont commis le pêché de la chair avec sa nymphomane de génitrice.
Je vais commencer par le point faible du film : son genre. Eh oui, c'est une comédie musicale mais à mon sens elle pêche par le fait que l'histoire est montée autour des chansons, et du coup c'est moins fluide que pour "On connaît la chanson" par exemple (même si rappelons le, le concept est différent puisque ce n'est pas un best of d'un chanteur dans le film d'Alain Resnais). Voilà. Autre comédon : le même que pour Podium. Puisque vous allez chanter/écouter du ABBA pendant au moins les deux jours suivants le visionnage, tellement ça prend aux tripes (ce qui est logique pour le groupe ABBA. mdr).
Bon les points forts : ben c'est disco, c'est ABBA, on chante, les acteurs sont vraiment géniaux et surtout ce sont eux qui chantent !! Et là Meryl Streep se pose là quand même, surtout lors du duo avec Brosnan en allant à la chapelle pour la mariage de sa fille ("The winner takes it all"). Et surtout surtout la version de Waterloo dans le générique de fin, avec les 3 acteurs masculins en costumes disco cuir !!
Bon visionnage !

samedi 4 juillet 2009

Mendy's traction

Mes enfants bonjour.
Regardez comme il est beau Pieds d'Or. Avec plein d'auto-dérision dedans. Ouais, on se ressemble beaucoup en fait.
Nous Sommes Tous Des Bernard Mendy.

Quenelleste-t-il de nos amours


Mes enfants bonjour.
Oui la vie doit être la seule à posséder une médaille avec moults revers. Parce que non contente de nous ôter Bambi (même Dalida l'a mal vécu. Elle aurait déclaré : "Bambi ? No!"), il a fallu qu'elle fasse venir une quenelle à Pôris. Oui, Gregobleuarrg Coupbleuaarg.

Mon Paris St Germain,

Aujourd’hui je t’écris le mal qui me ronge. Oui tu le sais, je suis épris depuis quelques temps de ta beauté diaphane rouge et bleu qui me fait passer par des états seconds. Longtemps je t’ai suivie de loin, n’osant t’approcher de peur d’être éconduit. Tu sais, comme cette fille du collège que tout le monde trouve trop chouette, mais que tu te sais inaccessible parce que tu es le gars sympa mais avec des lunettes et un nombre de boutons inversement proportionnel à ta masse musculaire. Je t’ai donc vu grandir, tapi dans les buissons de la timidité. Puis petit à petit, l’automne de ma timidité arriva et j’osais alors laisser transparaître mon attirance pour toi. Je l’ai portée dans tes moments de gloire, je l’ai supportée dans tes moments de disgrâce. J’étais là, toujours à tes côtés, guettant le moment où, me reconnaissant enfin, tu serais le combustible non-fossile de ma flamme. Les saisons passèrent, puis vint le moment de la déclaration. Un 30 mai. Tu acceptas alors de passer une soirée seule avec moi. Mais étant aussi agile qu’un Fabrice, je ne pus t’exposer l’envie qui me consumait. Les vacances approchaient, je me doutais que j’allais (rien à voir avec Christophe) te perdre de vue pendant un mois. « On s’écrira, je te transfèrerais mon adresse de villégiature », m'as tu sifflé en fin de match.
Et ce qui devait arriver arriva. Oui, Paris, toi aussi tu as du sans doute du parfois lutter contre des équipes plus bodybuildées, aux muscles aussi saillants que leur caractère est lisse. Le beau gosse détestable surfeur et portugais. Comme 11 Cristiano Ronaldo. Et toi t'as l'air d'être 11 Ronaldo, mais Zubar.
C’est ce qui vient de m’arriver. Tu es partie avec le « quaterback » du collège, au sourire carnassier et aussi lisse et fade qu’une quenelle. Pour la première fois, je ressentis une profonde trahison. Pas une déception non, car tu es partie pour un autre certes, mais s’il était à ta hauteur, je me serai effacé. Tu a sombré dans la facilité, dans l’apparence rassurante de l’expérience, dans les bras huilés de quelque chose d’établi. Je te croyais fougueuse, irraisonnée, comme lors de ton idylle avec un chroniqueur de RMC.
Dis moi que c'est juste une erreur, et que tu vas le virer avant l'hiver.

(Ce post est réadapté d'un message que j'ai posté sur le fil PEM des Cahiers du Foot, les initiés comprendront. Oui, c'est de la flemme, mais y a pas de petits profits. Et puis chialez pas, je publie au moins, bande d'ingrats).

mardi 30 juin 2009

Heal the worms


Mes enfants bonjour.
Oui, c'est la période de la moisson pour la grande faucheuse. Sauf que là on prend un coup dans la gueule, parce que c'est une partie de notre jeunesse qui s'en va avec Michael. Eh oui, qui n'a pas tenté de danser Billie Jean sur le carrelage de sa cuisine mmm ? Et surtout, en dehors du record de disques vendus avec Thriller, il restera comme l'inventeur du Moonwalk et le promoteur du remontage testiculaire (oui oui, dans Bad). Pour moi c'est surtout deux morceaux avec des solos monstrueux, à savoir Beat It (avec Van Halen et Lukather) et Give it to me (avec Slash).
Et sa mort me conforte dans l'idée que les chasseurs sont vraiment des andouilles. C'est vrai quoi, ils étaient sensés buter la mère de Bambi, pas Bambi lui même....
Passe le bonjour à Freddy.
Et pour terminer la reprise de Billie Jean par Chris Cornell (ex-Soundgarden).

vendredi 29 mai 2009

I Beliveau I can die


Mes enfants bonjour.
Vous me connaissez, je suis très réactif sur les sujets brûlants de l'actualité. Et donc je réagis à l'annonce de la mort d'un des derniers représentants de l'humour "Max Pecas", à savoir Marcel Beliveau. Oui, l'homme qui popularisa "Surprise sur prise" (non rien à voir avec Claude François, c'était pas des gags téléphoniques). Avec un concept en béton : faire des blagues à des personnalités sous l'oeil bienveillant des caméras. Sauf que là, c'est la grande faucheuse qui est venu lui faire la surprise, et elle ne rigole pas elle.
Je vous laisse avec ce magnifique hommage venu de Belgique.
RIP Marcel, tu seras toujours avec nous, surtout l'été !

mercredi 27 mai 2009

Elle est là Diane



Mes enfants bonjour.
Aujourd'hui, je vais vous relater brièvement le concert auquel j'ai assisté hier soir au Transbordeur à Lyon : Alela Diane. Je perçois dans vos yeux écarquillés que vous ignorez qui est cette charmante personne. Je vous laisse aller vous dorloter les esgourdes sur son myspace, je vais pas tout vous mâcher non plus. Pour faire bref, elle produit un folk éthéré assez roots, porté par une voix assez envoûtante. Elle a sorti à ce jour deux albums, "The Pirate's gospel" puis récemment "To Be Still", aussi bon pour moi l'un que l'autre.
Mais revenons à ce concert. Je passerai sous silence la première partie, à laquelle je n'ai pas du tout accroché (faites vous votre opinion ici). Puis Alela est arrivée sur scène, les cheveux coupés à la garçonne (mais ça lui va très bien. C'était la minute Head & Shoulder). Et là je dois dire que les trois premières chansons m'ont fait craindre le pire (son père et le reste du groupe arrivant sur la troisième chanson), parce qu'elle s'est plantée à deux reprises sur des morceaux du second album. Bon ok, ça détend l'atmosphère, mais ça la fout mal, ce sont ses chansons à priori ^^. Bon ensuite le set s'est déroulé sans accroc, de façon assez tranquille. D'ailleurs je m'imagine bien l'écouter aux Vieilles Charrues, un morceau de paille dans la bouche allongé dans un champ. Quelle voix mes aïeux. Elle s'est payée le luxe de reprendre une chanson de Neil Young également, très réussie (laquelle ? Heart of Gold). Donc un concert à écouter les yeux fermés. Deux bémols cependant : un rappel plutôt court (deux morceaux, dont un Pirate's Gospel endiablé), à l'image du concert (1h30), et des arrangements sur les morceaux qui ne différaient pas de ceux présents sur ses deux disques. Le premier bémol s'explique sans doute parce qu'elle n'a fait que deux albums. Et à ce sujet, je suis assez d'accord avec ce que j'ai lu ça et là à propos de son deuxième album : il est très bien, mais va-t-elle réussir à se renouveler pour le troisième ?
On verra bien. En attendant, comme je suis sympa, je vous donne quelques liens de vidéos de ses morceaux :

White as Diamonds (To be still)
Tatted Lace (To be still)
Lady Divine (To be still)
Dry Grass & Shadows (To be still)
Oh ! My Mama (Pirate's gospel)
Pieces of String (Pirate's gospel)
Tired Feet (Pirate's gospel)
The Rifle (Pirate's gospel)

Bonne écoute !

jeudi 30 avril 2009

Besson et lumières


Mes enfants bonjour.
Oui je sais, cette attente fut interminable, comme en témoignent vos pauvres mains dépourvues d'excroissances kératinisées. Aujourd'hui, nous allons parler d'un magnifique film d'auteur datant de 1988, "Le Clandestin". Oui je vois vos yeux qui s'éclairent en faisant le lien entre le titre du billet et le nom du film.
Bref ce film est un monument du navet. Je suis pas certain qu'on puisse faire mieux (même si Crocodile 2 vaut son pesant de cacahuètes, mais nous aurons l'occasion d'y revenir). L'histoire est diablement simple : c'est l'histoire d'un chat de laboratoire qui s'échappe mais qui devient un chat mutant (voire un chat venimeux, j'ai envie de dire lol) du fait des expérimentations des méchants en blouse blanche. Méchants qui seront les premiers à subir son courroux et à perdre la vie donc. Mais comment diable les tue-t-il, ce charmant matou ? Ben en fait c'est une sorte de mix entre Hulk et Alien. Alien, parce qu'une horrible sous peluche sort de sa bouche au moment d'attaquer, et Hulk parce que la dite peluche ne daigne sortir que quand l'animal est tout stressé par des gens qui font rien qu'à l'énerver. Enfin, il a aussi son caractère hein, parce qu'il attaque quasiment tout le monde en fait. Alors je voudrai pas non plus tout dévoiler, mais certaines scènes sont cultes, le tout lié par un miaulement incessant tout le long du film. Un exemple ? La scène où deux nanas se font proposer une croisière sur un yacht d'un vieux lubrique véreux par le dit vieux, puis elles accostent deux gars (Rob Este, un monument du kitsch dans la coiffure et les fringues) en leur proposant à leur tour de venir sur le yacht. Le tout avec un troisème larron, barbu, pas sûr de lui, une bonne tête de geek. Bref leur pote, qui s'avère être biologiste. Bonjour les clichés ^^. Une fois sur le bateau (avec le chat, qui arrive dans les bras de la nana, mais ne cherchez pas la vraisemblance, le scénariste et le réalisateur ont sans doute fait un blind test des meilleurs herbes qui font rire en provenance de différents pays avant de se lancer dans le film), chacun se voit attribuer une tâche. Les 3 larrons en cuisine, et les deux nanas (plus pouf', tu meurs) sur le bord de la piscine. S'en suit alors une scène superbe dans les cuisines, digne d'un film du dimanche soir sur M6, où les filles arrivent en sussurant qu'elles trouvent qu'il fait chaud et commencent à chauffer les garçons. Enfin, pas le biologiste, qui préfère fuir que d'assister à une scène de luxure (qui n'apparaît pas à l'écran, faut pas déconner quand même). Ou encore cette scène où le vieux lubrique veut un peu forcer une des deux demoiselles à s'accoupler avec lui (faut voir dans quelle tenue cette dernière fait sa gym au moment où le vieux entre dans la pièce). Le prétendant régulier fait alors irruption dans la pièce pour sauver sa donzelle. S'ensuit une bagarre homérique qui sera stoppée par l'arrivée du bras droit du vieux (non il n'est pas en pièces détachées) qui, pour mettre fin au pugilat, tirera simplement une balle dans le bras du jeunot. On va pas s'encombrer de palabres, n'est-ce pas. Je finirai enfin par les conséquences d'une morsure de ce chat venimeux : grâce à des effets spéciaux à couper le souffle (logique, normalement vous suffoquez de rire depuis le début du film) et aussi grossiers qu'un JM Bigard en forme, la victime enfle au niveau du cou (merci le plastique), et une petite giclée de sang présage de la mort imminente.... Si vous voulez voir d'autres passages croustillants, et extraits de dialogue, je vous laisse allez faire un tour sur le site de référence des nanards cinématographiques. Comme le biologiste (héros de l'histoire) capable de pouvoir se servir d'un sextant comme d'un microscope. Un monument du 7ème art je vous dis. N'est ce pas Ben ?

vendredi 20 mars 2009

Mon Club, mon amour


Oui je sais, ça dégouline d'amour, c'est beau mais c'est insupportable.Mais c'est çà ou rien, bande de mécontents perpétuels. Cette magnifique prose est issue d'un détournement de la chanson de Philippe Chatel, "Ma lycéenne". Que j'ai donc retravaillée les jours qui ont suivi notre défaite contre cette armée de fourbes sardines.

Rien qu'un dimanche au bout de la semaine
Et on nourrit de grands desseins
Et des crampons qui traînent
Au milieu de joutes sans fin
Parfois tu t’écries tu rouspètes
Par tes minots qui donnent le point
Ça met la polémique à ma fenêtre
Et l’Equipe s’en frottera les mains

Je te réponds ma phocéenne
Moi qui ne suis que St Germain
Tu veux quelqu'un qui te comprenne
Je te déteste j'essaie au moins

Derrière notre Paulo timide
Un peu de noir autour des yeux
Viens se cacher la peur du vide
Quand Bourillon entre en jeu
Dans notre rivalité on sème
Des polémiques qui servent à rien
Va pas taper sur notre Rothen
Tout seul il y arrive très bien

Je te réponds ma phocéenne
Moi qui suis le St Germain
Tu veux quelqu'un qui t’étreigne
Mes mains autour de ton cou j'essaie au moins

Même si ta vie commence à peine
T'as déjà plus envie de rien
Et ces branlées que tu étrennes
A chaque période de C1
Tes trophées sont qu’une mise en scène
du tuning sur la vénus de Milo
Et ta voix qui te dit "je t'aime"
ne trouvera personne en écho

Je te réponds ma lyonnaise
Moi le grand St Germain
Tu veux quelqu'un qui te comprenne
Bâillonne ton président, essaie au moins

Dans ce grand stade qui nous enivre
Où s’exprime la passion qui dérange
C’est sur toi que partent les tirs
De ceux qui te roulent dans la fange
Je n'ai pour toi que quelques lignes
Quelques mots écrits à la main
Mais à ton tour tu me fais signe
De partir sur le même chemin

Je te réponds ma parisienne
Moi qui bat pour le St Germain
Tu veux quelqu'un qui te comprenne
Je te comprends je t’aime au moins

Le temps passé m’a fait de la peine

Mais de nous il s’éloigne déjà
Et tes angoisses et puis les miennes
Viennent à se ressembler parfois

Je te réponds ma parisienne
J'aimerais rester en ton sein
Si un trophée quelqu’un ramène
Si c'était toi ce serait bien



Et petite précision : Paris est en 1/4 de finale de l'UEFA depuis hier soir. 8 matchs sans défaite avec toi Flo', on est invincibeul.

mardi 27 janvier 2009

Sapin Circus


Mes enfants bonjour.
Décidément, la vie est une salope. Non contente de nous enlever l'équivalent teuton du lexomil pas plus tard que le mois dernier, elle vient de frapper une autre de nos idoles, musicale celle-ci : Gérard Blanc. Oui, celui là même qui enflamma nos tympans avec son "Une autre histoire", puis "Du soleil dans la nuit". Qui de notre génération, ou de celle de Sophie (d'avant, donc) n'a pas siffloté ou hurlé ces chansons ? Je vois à vos sourires gênés que vous n'assumez pas vos côtés obscurs musicaux. Qu'à cela ne tienne, je me ferai le porte-étendard de ces accointances enfouies envers ces chansons délicieusement ringardes, vous le savez.
Bon Gérard, tu taperas la bise à C Jérôme là haut. C'est con, tu devais faire une tournée des stars des années 80. Lâcheur.
Et pour terminer, voilà de quoi vous raviver des souvenirs, et plutôt deux fois qu'une.

vendredi 16 janvier 2009

Six feet unDerrick



Mes enfants bonjour.
Vous connaissez ma tendresse pour les héros un peu has-been, les icônes défraîchies et certains artistes un peu désuets. Et il m'a fallu au moins 1 bon mois pour digérer le décès d'un incontournable du PAF : l'inspecteur Derrick, qui nous a quitté donc. Toujours enclin à nous surprendre, il tenait son arme de la main droite. Et il l'a passé à gauche. Paix à son âme. Derrick c'était un peu le folklore allemand, au même titre que la choucroute, la bière et cet enfoiré de dentiste d'Harald Schumacher. Car oui, il m'est arrivé de visionner quelques passages de ces enquêtes aussi palpitantes que lui maintenant (oui, c'est de l'humour noir, çà va hein). Et alors ? Ben alors Derrick c'est un fou. D'abord, parce qu'il est jamais violent (malgré son nom. Ou alors il ne s'appelle pas Tapper). Ensuite parce que c'est un puits à idée (d'où le nom de la série je suppose). Car à son époque, pas d'ordinateur ni de labo ultra sophistiqué pour l'aider dans ses enquêtes. Il a un adjoint, un peu trouillard (qui s'appelle Wepper, ce qui explique cela), pour l'épauler, comme si celles de ses vestes ne suffisait pas. Il lui suffit de rien à Derrick pour épingler le scélérat, une empreinte de sourcil, une lettre tapée à la machine, le scénario de l'épisode.... Derrick, c'est un peu la Panda de l'enquête policière en quelque sorte huhu.
Mais maintenant, Horst, comment on va faire pour somnoler après le déjeuner, hein ?

Et puis surtout, cet inspecteur a beaucoup plus d'humour que notre Johnny national : il ne s'est pas offusqué quand les Fatals Picards lui ont rendu un vibrant hommage....

PS : mieux vaut tard que jamais, alors bonne année à tous !