mercredi 22 octobre 2008

Pour le Glas, oui

Mes enfants bonjour.
C'est la fête, c'est bonheur. Si pour certains, le PSG est une équipe de burnes (logique, en même temps ce sont des footballeurs masculins), pour moi et certains autres c'est bien plus que çà. C'est de l'amour, de la drogue, des cris, des larmes. Et j'ai donc la joie immense d'avoir été adoubé et accepté dans la confrérie du Paris Sonne le Glas (lien dans la liste de blog). Ce blog étant un repaire de plumes si énormes qu'on se croirait chez Michou, je suis tout jouasse de pouvoir confronter mes écrits à leur sens du détail et de la critique. Donc à priori, hormis pour Bernard, le PSG ne viendra que de façon très ponctuelle sur ce blog.

Damné du salut



Mes enfants bonjour.

Oui je sais, encore de la littérature. Vous me direz "à quand des chroniques sur le PSG que l’on puisse se reposer les méninges ?". Je vous répondrai que la patience est une vertu, bande de galapiats. Aujourd’hui nous partons dans les pays scandinaves, la Norvège pour être plus précis. Ce polar a pour cadre l’Armée du Salut, avec donc le meurtre d’un de ses officiers à la place d’un autre (les deux officiers étant jumeaux, la méprise est donc plausible) avec en toile de fond des luttes de succession à la tête de cette noble institution et des flashbacks sur la guerre en ex-Yougoslavie. Bon évidemment, ce roman, intitulé « le Sauveur » est l’avant dernier bouquin de Jø Nesbø. Je précise parce que le héros récurrent, l’inspecteur principal Harry Hole, est dans un état assez pitoyable (alcoolisme notamment) qui trouve son origine dans les romans précédents. Et j’aurai pu parler du premier et faire une chronologie. Mais non parce que des 7 bouquins, celui-ci est le plus perturbant, et m’a procuré un malaise assez similaire à celui que j’ai pu ressentir à la fin du film de C. Eastwood, « Mystic River ». Malaise car les révélations et la fin du bouquin est amorale (enfin pour moi, tout est relatif), et surtout assez lourde. Et puis c'est sans doute démago, mais on se rend compte que même dans des institutions avec un engagement aussi noble, l'ombre de l'argent et du carriérisme plane sournoisement. L’autre avantage de ce roman, c’est qu’il est un peu moins brouillon dans la progression de l’enquête que les autres. Mais je ne peux quand même que vous conseiller cet auteur, découvert au hasard de mes pérégrinations à la Fnac. D’ailleurs j’attends avec impatience la traduction de son dernier opus, qui pour l’instant n’est disponible qu’en anglais....

Bonne lecture !

vendredi 10 octobre 2008

Bernard m'aide dis donc

Mes enfants bonjour.
Oui je sais, le titre est à hurler tellement c'est recherché. Et comment Pieds d'Or m'a-t-il aidé ? Tout simplement dans mes songes. Car oui, voyez vous, Bernard veille sur moi. Car je veille sur moi. Et comme je suis un Bernard Mendy (comme vous tous, bande d'hérétiques), il veille sur moi. Vous suivez là ? Bon donc je me suis fais attaquer fourbement par des marseillais (oui c'est un pléonasme je sais). Dans ce rêve, j'étais un joueur marseillais. L'horreur. Avec un maillot floqué du numéro 14 et mon nom au dos. Je me sentais engoncé dans ce maillot de païen. Et là miracle, dans mon sac il n'y avait que mon short. Donc je me tourne vers ce belge d'entraîneur pour le lui annoncer. Il me rétorque l'insolent que c'est bon il a des chaussettes, et des protèges-Mélanies**, pas de soucis. Et c'est là que Bernard est grand (loués soit ses géniteurs) : je n'avais pas non plus de chaussures de foot !! Sauvé, je m'enfuyais donc avec l'aide de la sonnerie de mon réveil.
C'est magnifique.

** Pour ceux qui passeraient fortuitement sur ce blog, une petite explication s'impose : on parle ici de "protèges-Mélanies" pour faire allusion au protèges-tibias. Tout simplement parce que la Mélanie dont il est question ici se trouve avoir une forte dyskinésie au niveau des jambes. Cette dyskinésie assez particulière se déclenche au son de certains mots ou association de mots (panda, Mylène le mouflon, Biogenic Amines) et provoque des coups de pieds impromptus dans le tibia le plus proche (et généralement masculin).