samedi 4 juillet 2009

Quenelleste-t-il de nos amours


Mes enfants bonjour.
Oui la vie doit être la seule à posséder une médaille avec moults revers. Parce que non contente de nous ôter Bambi (même Dalida l'a mal vécu. Elle aurait déclaré : "Bambi ? No!"), il a fallu qu'elle fasse venir une quenelle à Pôris. Oui, Gregobleuarrg Coupbleuaarg.

Mon Paris St Germain,

Aujourd’hui je t’écris le mal qui me ronge. Oui tu le sais, je suis épris depuis quelques temps de ta beauté diaphane rouge et bleu qui me fait passer par des états seconds. Longtemps je t’ai suivie de loin, n’osant t’approcher de peur d’être éconduit. Tu sais, comme cette fille du collège que tout le monde trouve trop chouette, mais que tu te sais inaccessible parce que tu es le gars sympa mais avec des lunettes et un nombre de boutons inversement proportionnel à ta masse musculaire. Je t’ai donc vu grandir, tapi dans les buissons de la timidité. Puis petit à petit, l’automne de ma timidité arriva et j’osais alors laisser transparaître mon attirance pour toi. Je l’ai portée dans tes moments de gloire, je l’ai supportée dans tes moments de disgrâce. J’étais là, toujours à tes côtés, guettant le moment où, me reconnaissant enfin, tu serais le combustible non-fossile de ma flamme. Les saisons passèrent, puis vint le moment de la déclaration. Un 30 mai. Tu acceptas alors de passer une soirée seule avec moi. Mais étant aussi agile qu’un Fabrice, je ne pus t’exposer l’envie qui me consumait. Les vacances approchaient, je me doutais que j’allais (rien à voir avec Christophe) te perdre de vue pendant un mois. « On s’écrira, je te transfèrerais mon adresse de villégiature », m'as tu sifflé en fin de match.
Et ce qui devait arriver arriva. Oui, Paris, toi aussi tu as du sans doute du parfois lutter contre des équipes plus bodybuildées, aux muscles aussi saillants que leur caractère est lisse. Le beau gosse détestable surfeur et portugais. Comme 11 Cristiano Ronaldo. Et toi t'as l'air d'être 11 Ronaldo, mais Zubar.
C’est ce qui vient de m’arriver. Tu es partie avec le « quaterback » du collège, au sourire carnassier et aussi lisse et fade qu’une quenelle. Pour la première fois, je ressentis une profonde trahison. Pas une déception non, car tu es partie pour un autre certes, mais s’il était à ta hauteur, je me serai effacé. Tu a sombré dans la facilité, dans l’apparence rassurante de l’expérience, dans les bras huilés de quelque chose d’établi. Je te croyais fougueuse, irraisonnée, comme lors de ton idylle avec un chroniqueur de RMC.
Dis moi que c'est juste une erreur, et que tu vas le virer avant l'hiver.

(Ce post est réadapté d'un message que j'ai posté sur le fil PEM des Cahiers du Foot, les initiés comprendront. Oui, c'est de la flemme, mais y a pas de petits profits. Et puis chialez pas, je publie au moins, bande d'ingrats).

2 commentaires:

Dr Mel a dit…

Heu la j'ai rien a dire....:p

Dr Georges Cloonesque a dit…

Ben si. Tu dois dire que c'est beau, que la comparaison avec la vie réelle est vraiment très pertinente.
Et que les quenelles c'est pas bon.