jeudi 11 septembre 2008

Nippon Potame


Mes enfants bonjour.
Je sais après une absence si longue, quelle productivité sidérante. Aujourd’hui, nous allons nous intéresser à un livre que je viens de terminer, « La marche de Mina » de Yoko Ogawa. Et j’ai rarement lu un livre aussi frais et dépaysant. L’histoire, en quelques mots, raconte une partie de l’enfance (préadolescence plutôt) de l’auteur au Japon donc. Pour faire bref, l’auteur (12 ans à l’époque) est envoyée chez son oncle et sa tante et découvre un monde complètement nouveau, la grand-mère allemande de sa cousine, son oncle qui la fascine, sa tante discrète, les employés de maison. Et bien sûr Mina, sa cousine qui écrit des histoires sur des boites d’allumettes, et Pochiko, son hippopotame nain. Raconter l’histoire serait inutile, ce sont donc des souvenirs d’enfance. Mais ce qui est très fort (mais ce n’est que mon avis), c’est qu’on se laisse prendre complètement par le côté naïf de la narration (naïf dans le sens noble, pas au sens péjoratif). On a l’impression de lire de la barbapapa tellement c’est léger, frais et reposant. On avance aussi tranquillement que Mina sur le dos de Pochiko quand elle part à l’école. On peut résumer ce livre à un jardin japonais sur papier. C’est vraiment l’impression qui ressort dans ce livre. Et pour l’avoir lu après avoir terminé un polar bien noir (sur lequel je reviendrai plus tard), ce livre m’a fait un bien fou…. Cette chronique critique est courte certes mais c’est aussi pour vous laisser la curiosité d’aller plus en avant. La chronique du Canard Enchaîné qui m’a fait découvrir ce livre n’était pas bien longue non plus, et pourtant…
A vous de voir (ou de lire) !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Tu donnes envie de lire ce livre, j'y penserai lors de mon arrivée "la-bas"(bon ton titre d'article hem....), ça m'a l'air bien apaisant, j'en ai bien besoin.